Le RGPD est entré en vigueur en 2018, mais ses exigences ont largement évolué depuis. En 2025, les entreprises doivent non seulement rester en conformité, mais aussi renforcer la sécurité de leurs données confidentielles. Dans un contexte de contrôles accrus, quelles sont les obligations réelles à respecter aujourd’hui ? Et comment éviter les sanctions coûteuses tout en valorisant sa démarche auprès des clients et partenaires ?
RGPD en 2025 : quelles obligations concrètes pour les entreprises ?
Le RGPD continue de s’appliquer à toutes les entreprises traitant des données personnelles en 2025. Mais depuis la première application en 2018, les attentes ont évolué : contrôle renforcé, transparence accrue, et nouvelles obligations opérationnelles.
Quelles sont les règles RGPD à respecter aujourd’hui ?
Les principes de base du RGPD restent inchangés en 2025 : licéité, transparence, minimisation, sécurité. Toutes les entreprises doivent garantir la protection des données personnelles collectées, qu’il s’agisse de clients, d’employés ou de partenaires.
Faut-il toujours un registre des traitements ?
Oui. Le registre des traitements est obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés, mais il est désormais fortement recommandé dès 50 employés. Il permet de cartographier les données, un prérequis indispensable en cas de contrôle CNIL.
Quels sont les droits à garantir aux personnes concernées ?
Les entreprises doivent permettre à toute personne d’exercer ses droits : accès, rectification, opposition, effacement, portabilité. En 2025, les réponses doivent être rapides, documentées et traçables pour prouver la bonne application du RGPD.
RGPD 2025 : ce qui change par rapport à 2019
Entre 2019 et 2025, l’enjeu RGPD est passé d’un impératif légal à un enjeu de gouvernance des données. De nouvelles règles sont venues renforcer les obligations initiales.
Nouvelles attentes de la CNIL et contrôles plus fréquents
Depuis 2023, la CNIL multiplie les audits, même chez les PME. Les outils de collecte automatique (cookies, CRM, formulaires) sont sous surveillance, et toute négligence peut entraîner une amende RGPD jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires.
Renforcement de la transparence et du consentement
Les mentions obligatoires doivent être accessibles, claires et complètes. Toute collecte de données personnelles doit faire l’objet d’un consentement explicite, facilement révocable. Les entreprises doivent documenter chaque preuve de consentement.
Tableau comparatif : obligations RGPD 2019 vs RGPD 2025
Obligation | En 2019 | En 2025 | Évolution |
---|
Registre des traitements | Obligatoire >250 pers. | Recommandé dès 50 | + PME concernées |
Consentement explicite | Déjà requis | Contrôles + fréquents | + transparence exigée |
Nomination DPO (délégué à la protection des données) | Cas spécifiques | Recommandé pour les PME | + conseillé |
Sanctions | Jusqu’à 4% du CA | Idem + appliquées | Renforcement du contrôle |
Destruction données | Recommandée | Traçabilité exigée | Certificat obligatoire |
Quelles conséquences en cas de non-conformité RGPD en 2025 ?
Le non-respect du RGPD expose les entreprises à des risques importants : sanctions administratives, perte de confiance, suspension de traitement. En 2025, la protection des données personnelles est devenue un impératif stratégique, et les contrôles sont plus fréquents.
Quelles sanctions prévoit la CNIL en 2025 ?
La CNIL applique désormais le principe de tolérance zéro. Une entreprise non conforme au RGPD peut être sanctionnée jusqu’à 20 millions d’euros ou 4 % de son chiffre d’affaires annuel mondial. Les sanctions RGPD sont publiées, ce qui peut porter gravement atteinte à l’image de marque.
Montant des amendes RGPD : ce que dit la loi
En 2025, la loi sur la protection des données prévoit des amendes proportionnelles à la gravité du manquement. Un simple oubli de consentement, une faille de sécurité ou l’absence de registre peut suffire à déclencher une procédure de sanction contre l’entreprise.
Cas concrets récents de sanctions contre des entreprises
En 2024, plusieurs PME ont été condamnées pour avoir conservé des données personnelles sans base légale. La CNIL cible notamment les secteurs RH, marketing et santé. La traçabilité et la destruction sécurisée des données confidentielles sont désormais des points d’audit systématiques.
Quelles conséquences opérationnelles pour une entreprise fautive ?
Au-delà de l’amende, la perte de confiance des clients ou partenaires est souvent plus coûteuse. Une entreprise non conforme au RGPD peut voir ses traitements suspendus, ses contrats rompus, ou son accès à certains marchés refusé. L’impact est commercial, juridique et réputationnel.
Suspension d’activité, perte de contrats, image de marque entachée
La CNIL peut imposer la suspension temporaire d’un traitement de données, ce qui peut bloquer une activité entière. En cas de faille ou de négligence, une entreprise peut perdre des contrats publics ou privés, et voir son image écornée durablement sur la place B2B.
Données confidentielles : comment les sécuriser efficacement ?
Face aux obligations, les entreprises doivent impérativement sécuriser leurs données confidentielles surtout les données personnelles. Qu’il s’agisse de documents papier ou numériques, la gestion sécurisée passe par l’identification, la conservation, puis la destruction appropriée des informations sensibles.
Quelles données sont considérées comme sensibles ou confidentielles ?
Les données confidentielles ne concernent pas uniquement la santé ou la banque. Elles peuvent aussi inclure des fiches de paie, des adresses, des contrats, des courriels ou tout élément permettant d’identifier une personne.
Les données sensibles, au sens du RGPD, regroupent notamment celles qui révèlent l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale, ainsi que les données génétiques, biométriques ou concernant la santé et la vie sexuelle. Toute donnée personnelle mal protégée peut entraîner une violation du RGPD.
Exemples de données à traiter avec précaution (papier, numérique, DEEE)
Les entreprises doivent être vigilantes avec leurs archives papier, leurs disques durs, leurs serveurs, ou encore leurs déchets électroniques (DEEE). Une simple facture jetée sans destruction sécurisée peut suffire à compromettre la protection des données d’un client ou collaborateur.
Quels moyens concrets pour sécuriser ses données confidentielles ?
La sécurisation des données repose sur trois axes : contrôle des accès, gestion du cycle de vie des documents, et destruction sécurisée des supports devenus inutiles. Cela concerne aussi bien le numérique que les supports physiques (papier, badges, disques, etc.).
Archivage, tri, destruction confidentielle : quelles bonnes pratiques ?
Une entreprise doit trier régulièrement ses documents, éliminer ceux devenus obsolètes, et assurer une destruction conforme RGPD. Cela passe par des processus encadrés, incluant la traçabilité, un délai de rétention défini, et un prestataire certifié.
Quel rôle joue la traçabilité dans la conformité RGPD ?
Chaque action liée à la protection des données doit être tracée : qui a accédé à quoi, quand, pourquoi, comment ? Cette traçabilité est indispensable en cas d’audit ou de contrôle. La destruction de données confidentielles doit être certifiée, datée et documentée.
Pourquoi externaliser la destruction des données confidentielles ?
Assurer la destruction de ses documents sensibles en interne n’est pas toujours suffisant. Les entreprises préfèrent désormais externaliser cette mission à des prestataires spécialisés, capables de garantir un traitement sécurisé, traçable et conforme aux exigences réglementaires.
Quels types de données doivent être détruits de manière certifiée ?
Tout support contenant des données confidentielles doit être éliminé avec précaution. Cela inclut les documents papier, les disques durs, les badges d’accès, les clés USB, ou encore les supports électroniques issus des équipements obsolètes (imprimantes, ordinateurs, DEEE).
Documents papier, disques durs, DEEE : les supports concernés
Les supports physiques restent très utilisés, notamment pour la gestion RH, les contrats ou la comptabilité. Leur suppression doit s’accompagner d’une destruction sécurisée, avec certificat, pour garantir que les données personnelles ne puissent être récupérées.
Quels critères pour choisir une entreprise de destruction sécurisée ?
Il ne suffit pas de broyer un document : encore faut-il pouvoir prouver que cela a été fait dans les règles. C’est pourquoi les entreprises de destruction sécurisée doivent offrir transparence, sécurité et certification de chaque étape du processus.
Certifications, traçabilité, expertise : que faut-il exiger ?
Un prestataire fiable dispose d’un système de traçabilité complet, avec horodatage, enregistrement des volumes, localisation et remise d’un certificat de destruction et de recyclage. Il doit également respecter les normes en vigueur et garantir la confidentialité à chaque étape.
Quels bénéfices pour l’entreprise ?
Externaliser la gestion de fin de vie des supports permet de gagner du temps, d’assurer une conformité sans faille, et de réduire les risques de fuite d’informations. C’est aussi un levier de confiance vis-à-vis des clients, partenaires et collaborateurs.
Confia : votre partenaire pour la destruction sécurisée des données
Dans un contexte réglementaire exigeant, Confia accompagne les entreprises, administrations et collectivités dans la gestion sécurisée de leurs données confidentielles. Grâce à ses solutions sur mesure, traçables et conformes, Confia garantit une destruction certifiée adaptée aux enjeux de chaque secteur d’activité.
Destruction sécurisée de tous vos supports confidentiels : papier et numériques
Confia prend en charge une grande variété de supports contenant des données sensibles ou informations à caractère personnel :
- Documents papier : contrats, bulletins de paie, dossiers RH, pièces comptables, archives juridiques
- Supports informatiques : disques durs (HDD, SSD), clés USB, CD/DVD, serveurs obsolètes
- Périphériques électroniques : ordinateurs portables, téléphones, copieurs, imprimantes (intégrant des données personnelles ou confidentielles)
- Badges d’accès, cartes d’identité d’entreprise, documents d’accès sécurisé
- Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) professionnels.
Un dispositif de collecte sécurisé et adapté à chaque client
Nous proposons plusieurs modes d’intervention en fonction de vos contraintes internes, en alliant souplesse logistique, sécurité et traçabilité complète.
Collecte sécurisée par container sécurisé
Des bacs ou containers verrouillés sont mis à disposition dans vos locaux, pour un enlèvement à la journée, à la semaine ou lors de tournées régulières. Idéal pour une gestion continue des documents confidentiels.
Destruction sécurisée sur site par camion broyeur :
Nos camions broyeurs interviennent directement dans vos locaux pour une destruction immédiate des documents papier ou disques durs. Cette solution garantit un haut niveau de confidentialité et vous remet un certificat de destruction.
Collecte ponctuelle ou opération d’envergure
En cas de déménagement, fusion, audit ou vidage d’archives, nous organisons une intervention logistique unique, quelle que soit la quantité. Nos équipes prennent en charge l’emballage, le transport et la destruction dans les délais convenus.
Destruction confidentielle en centre sécurisé
Vos supports sont acheminés vers nos centres de traitement agréés, où ils sont détruits sous surveillance, dans un circuit fermé.
Une traçabilité complète à chaque étape
Confia garantit une traçabilité intégrale des supports depuis leur enlèvement jusqu’à leur destruction sécurisée. Chaque lot est identifié, sécurisé, suivi et documenté dans le respect des normes professionnelles et réglementaires.
Certificat de destruction et de recyclage : une preuve opposable et horodatée
À l’issue de chaque opération, Confia remet un Certificat de Destruction et de Recyclage officiel, mentionnant la date, le lieu, le volume traité, le type de support, et le mode de destruction utilisé. Ce document est indispensable pour prouver la conformité de l’entreprise lors d’un contrôle, d’un audit ou en cas de contentieux.
Bordereau de suivi des déchets (BSD) : pour les supports électroniques et DEEE
Lorsqu’il s’agit de supports électroniques ou de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), un bordereau de suivi des déchets (BSD) est systématiquement émis. Il permet de tracer l’acheminement et le traitement de chaque lot, conformément à la réglementation environnementale et aux obligations de traçabilité des flux sortants.
Des solutions pensées pour les professionnels exigeants
Confia intervient auprès de nombreux profils de clients B2B : Cabinets comptables, avocats, études notariales, entreprises industrielles, PME, ETI et grands groupes, banques, mutuelles, assureurs, collectivités territoriales, hôpitaux, établissements publics, startups et entreprises tech, soucieuses de leur image et de la protection des données personnelles
Notre force : proposer des services souples, fiables et évolutifs, adaptés à toutes les tailles d’organisation.
Les 5 points clés à retenir
- RGPD 2025 : les obligations sont renforcées
- Destruction sécurisée = conformité + protection juridique
- Risques importants en cas de manquement
- Externaliser = gain de temps, sécurité, traçabilité
- Confia vous accompagne de A à Z dans votre mise en conformité
Conclusion
La protection des données ne se limite pas à une simple contrainte réglementaire. En 2025, elle constitue un véritable levier de confiance, de compétitivité et de gouvernance responsable. Pour rester conforme, chaque entreprise doit sécuriser ses flux de données à toutes les étapes de leur cycle de vie, y compris leur destruction. Confia vous accompagne dans cette démarche grâce à des services de destruction confidentielle certifiée, adaptés à tous les supports, avec traçabilité et conformité garanties.
FAQ : RGPD 2025 & destruction des données confidentielles
Le RGPD s’applique-t-il à toutes les entreprises en 2025 ?
Oui. Toute entreprise qui collecte, traite ou stocke des données personnelles est soumise au RGPD, quel que soit son secteur ou sa taille.
Est-il obligatoire de détruire les données confidentielles ?
Oui. Une donnée n’ayant plus d’utilité doit être supprimée de manière sécurisée. La destruction fait partie intégrante de la conformité RGPD.
Quelle différence entre un certificat de destruction et un BSD ?
Le certificat de destruction atteste de l’élimination d’un support. Le BSD est un document réglementaire obligatoire pour les déchets électroniques (DEEE).
Combien coûte une destruction sécurisée de documents ?
Le prix dépend du volume, du type de support et du mode de collecte. Un devis gratuit peut être demandé auprès d’un prestataire comme Confia.
Une PME doit-elle nommer un DPO ?
Non, sauf si elle traite des données sensibles à grande échelle. Mais un DPO (délégué à la protection des données) est recommandé pour gérer efficacement la conformité RGPD.